jeudi 29 novembre 2012

Les petites filles modèles

Camille et Madeleine, les deux sœurs, s'entendent à merveille, partagent les mêmes jeux, les mêmes émotions. Camille, l'aînée, est vive, espiègle, hardie; Madeleine est plus réservée, sensible, solitaire. Promenades en calèche, sauvetage d'un rouge-gorge tombé du nid, indigestions de cassis, disputes et réconciliations, fêtes et parties de campagne... Avec leurs amies Marguerite et Sophie, les petites filles modèles vivent au jour le jour les grandes joies et les petites catastrophes de l'enfance.

Ce que j'en ai pensé :

J'avoue que j'ai attendu un peu après avoir terminé ma lecture du livre "Les malheurs de Sophie" parce que j'en avais été très déçue. Et malheureusement, je n'ai pas été conquise ici non plus... J'avais peur de retrouver Sophie, que j'avais trouvée particulièrement pénible, mais finalement, j'ai trouvé d'autres personnages qui m'ont tout autant énervée...

L'histoire donc, suit les aventures de Camille et Madeleine, deux sœurs qui s'entendent à merveille (mais quelles sœurs s'aiment autant ?!) et qui accueillent Marguerite et sa mère, qui ont eu un accent de calèche et qui n'ont pas de famille. Comme par hasard ai-je envie de dire. Et, comme je le disais plus haut, j'ai retrouvé ma grande copine Sophie...

A mes yeux, le texte est vraiment d'une autre époque et je trouve qu'il n'a pas très bien vieilli. Parce qu'en effet, je n'ai rien contre les histoires qui se passent à d'autres époques, mais je dois bien reconnaître que là, j'ai trouvé le texte très moralisateur et qui prônait des valeurs que nous n'avons plus de nos jours. Et honnêtement, je trouve que c'est un peu étrange d'accueillir sous son toit toutes les personnes qu'on croise et qui ont des problèmes.

Enfin bref, vous imaginez bien que je n'ai pas aimé ce livre et que je ne pense pas réitérer l'expérience "Comtesse de Ségur"...
"Mme de Fleurville avait un jour organisé une loterie. Sophie gagna un joli ménage et une papeterie ; Camille un joli bureau et une boîte à couleurs, cent gravures à enluminer, et tout ce qui est nécessaire pour dessiner, peindre et écrire ; Madeleine, quarante volumes de charmantes histoires et une jolie boîte à ouvrage avec tout ce qu'il fallait pour travailler ; Marguerite avait appelé Camille et Madeleine pour voir toutes ces belles choses ; ce jour-là et les jours suivants elles employèrent leur temps à habiller, déshabiller, coucher et lever la poupée."

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